On parle beaucoup ces jours-ci de l’accord libre-échange Canada – Union Européenne et on se demande ce que ça représente pour nous et pour nos clients.

L’inquiétude étant que l’industrie du fromage fin d’ici sera affecté puisque le Québec produit 60 % du fromage fin du Canada, le souci est réel.

Quelques points à considérer pour savoir comment nous serons affecté dans le quotidien:

  • L’accord est signé, mais il est estimé qu’il faudra au moins 2 ans pour faire confirmer l’accord par les 10 provinces  Canadiennes et les 28 pays Européennes.
  • Le marché du fromage au Canada augmente de 8 000 tonnes annuellement depuis 2006 et on peut donc espérer que cette croissance normale du marché compensera pour les 17,000 tonnes additionnels de fromages Européennes mise au marché au Canada à l’avenir.
  • Une compensation sera à négocier pour les producteurs de fromages fins d’ici. 
  • Dans le quotidien, nos clients, traiteurs scolaires et popotes roulantes utilisent de grandes quantités de fromages Cheddar et Mozzarella, qui ne devraient pas être autant affectés par cet accord.
  • Pour les traiteurs haut de gamme parmi notre clientèle, il reste à savoir s’il y aura plus de choix et une compétition accentuée parmi les fournisseurs.
  • On peut espérer que les retombés économiques, incluant 80,000 emplois additionnels attendus, et les bénéfices pour diverses industries exportatrices sont réels et les emplois de qualité.

Pour l’instant, on peut soulever plus de questions que de réponses et pour les effets réels de cet accord, et ce que ça veut dire pour nos clients,  »on verra »…

2022-06-13T03:14:03-04:0025 octobre 2013|Bon à savoir|